Il croyait que sa vie roulait. Comme beaucoup d’entre nous. Une famille, un bon job, une routine bien huilée. Tout semblait calé. Mais il y avait ce petit truc qui coinçait. Ce quelque chose qui gratte, qui serre, qui fait mal sans que personne ne le voie. Un inconfort sourd qu’on planque sous les “ça va” et les journées remplies. Ce « je préfère pas en parler sinon, je vais trop voir ma galère » Johann l’a ressenti. Longtemps. Il a essayé de faire comme si de rien n’était. Jusqu’à ce que ça ne tienne plus. Jusqu’à ce que ça déborde. Ce qu’il vivait, ce n’était pas une crise passagère. C’était une emprise. Une manipulation lente, progressive, sournoise. Un enfermement dans une relation qui, jour après jour, le vidait de sa substance. Et puis, il y avait les « amis », le système autour. Ceux qui ne veulent pas voir. Ceux qui doutent de la parole d’un père. Ceux qui croient qu’il exagère, ou qu’il devrait “tenir bon”. Un jour, Johann a pris une décision que peu de gens comprennent. Il a tout lâché. Le confort. La vie du quotidien. Il a laissé derrière lui une famille qu’il ne (le) reconnaissait plus, une illusion qui ne lui appartenait pas. Il a quitté la « stabilité », pour se retrouver face à lui-même. À nu. En vrac. Mais libre. Sa vie aurait pu basculer. 1000x, il a pensé au pire. Mais il a tenu. Et plutôt que de se taire, il a choisi d’écrire. Il a transformé sa douleur en un témoignage. Un texte fort, vivant, qui raconte ce que beaucoup vivent en silence. J’ai eu la chance de lire ce manuscrit. Et je peux le dire : c’est plus qu’un récit personnel. C’est un livre à mettre entre toutes les mains. Celles des mères. Des pères. Des avocat·es. Des juges. Des éducateurs. De tous ceux qui veulent comprendre ce que signifie vivre sous emprise. Et surtout : en sortir. De plus je me suis sentie totalement identifiée. À son mode de fonctionnement. À ces sensibilités qui souffrent de ne pas être reconnues. À cette identité particulière qui ne comprend pas toujours les codes de ces autres. À ce besoin de comprendre. À ce besoin de vivre les choses vraies et profondes. Et j’ai envie de soutenir son projet. Du mieux que je peux. Avec vous. Johann ne demande pas la lune. Il ne fait pas appel à la pitié. Il fait appel à la conscience collective. Il a déjà trouvé en lui la force d’écrire. Je l’aide à mettre en page ce livre, parce que je sais qu’il doit exister. Mais pour le faire vivre, il a besoin d’un petit coup de pouce. Il ne manque pas grand-chose. Juste une contribution — grande ou petite — pour que ce projet arrive au bout. Pas pour qu’on parle de lui. Mais pour qu’on entende, enfin, la voix de ceux qu’on fait taire trop souvent. Le lien est ici : https://lnkd.in/edPP5EkS Et si tu as lu jusqu’ici, merci. 🧡 Tu fais déjà partie de ce cercle de conscience qu’il veut créer. Merci Johann Bollinger 🔥 mon frère que j’ai choisi.