On sâexcuse dâĂȘtre qui nous sommes quand on hĂ©site sur nos prix. Quâon est empathique avec son client : « Je comprends si câest trop pour toi⊠» Ou pire : « Câest cher, mais je peux mâadapter⊠» (en baissant le prix avec la mĂȘme quantitĂ© de travail !) Je croyais rassurer. Je mâexcusais dâexister. Parce que quand tâas grandi avec une blessure dâidentitĂ©, tu tâes formĂ©e toute seule, tâas galĂ©rĂ© Ă vivre de tes compĂ©tences, Mettre un prix, Câest comme mettre un coup de projecteur sur ce que tu nâoses pas assumer. Et moi, je suis passĂ©e par lĂ . Je justifiais chaque tarif, Chaque ligne de mon devis, Comme si je devais me faire pardonner dâavoir une vraie valeur. Punaise đ€Ź de B⊠Quand jâai appris quâil avait achetĂ© pour le double chez un autre !!! Mais la vĂ©ritĂ©, câest que sâexcuser de son prix, câest nier toute la puissance quâon a mis des annĂ©es Ă construire. Tu fais sentir Ă ton client que tu doutes. Et il le sent. Il doute aussi. Il part ! (Et il achĂšte plus cher ailleurs) Aujourdâhui, je nâajoute plus de « mais ». Je ne mâexcuse plus dâĂȘtre compĂ©tente. Je ne mâexcuse plus dâavoir bossĂ© comme une dingue pour en arriver lĂ . Et ce shift, je lâai fait aussi grĂące Ă Marie-Laure DESCHAMP. Elle a mis des mots sur ce que je vivais. Elle mâa montrĂ© que derriĂšre ces petites phrases polies, il y avait juste⊠un gros syndrome de lâimposteur bien dĂ©guisĂ©. Dans [đ LinkedIn4Pro], Elle tâaide Ă poser ton expertise en tâexposant ce quâest ce syndrome de lâimposteur et quâest-ce qui se cache derriĂšre ton rapport Ă lâargent. Elle te pose des questions pour poser une fondation : solide, assumĂ©e, et non nĂ©gociable. Tu ne vends pas un tarif. Tu affirmes une identitĂ©.